La sophrologie est préconiser pour la lutte contre le stress, grâce à l'apprentissage de la respiration complète et aux visualisations qui permettent de s'apaiser. Elle met en place des automatismes visant à modifier notre réponse à l'environnement stressant.
L'hypnose adresse au subconscient des suggestions afin qu'il réagisse en cas de stress. Elle utilise la technique de mentalisation et d’intégration du traumatisme afin de prévenir des symptômes anxieux post-traumatiques.
Quand nous souffrons de stress, d’angoisse, d’anxiété, d'épuisement physique et/ou émotionnel, de phobie ou de toc, la question est comment gérer. Mais avant de gérer, il faut avant tout comprendre les mécanismes.
LE STRESS est considéré comme le mal du siècle. Il touche le monde du travail et le monde personnel. Certes le stress est moteur dans un premier temps, mais il mène à de troubles anxieux sérieux quand il devient permanent : l’individu ne parvient plus à le gérer.
Quand le stress apparaît, le corps réagit à un stimulis léger (le bruit d'un klaxon inopiné) ou important (l’annonce d’un deuil), attendu (un examen) ou inattendu (un accident). Des réactions physiques se déclenchent comme l’augmentation du rythme cardiaque, la montée d’adrénaline, la respiration courte et accélérée... Par la suite, le cerveau entre en jeu : il peut s'imaginer d’autres scénarios catastrophiques, voire anticiper d'autres phénomènes de stress. C’est cette anticipation qui génère de l’anxiété, voire des troubles anxieux.
Le stress entraîne surtout des tensions musculaires, des problèmes digestifs, des troubles du sommeil (insomnies), des migraines... Il agit aussi sur les émotions : agitation, irritation, baisse de libido, anxiété, mélancolie, baisse de l'estime de soi ...
Quand les réactions de stress sont intenses et durables au point d’impacter la vie, on parle de stress aigu. C'est alors que des comportements compensent les symptômes : tendance à s’isoler, difficulté à gérer les relations sociales ou amicales, absentéisme, compensation par des addictions alimentaires ou autres…
L'ANGOISSE est une manifestation profonde d’inquiétude due au sentiment d’une menace imminente.
L’angoisse accompagne les moments charnière de l’existence : changements de vie, reconversion professionnelle, séparation.
Les manifestations sont essentiellement physique : boule dans la gorge, ventre noué, oppression thoracique, douleur au niveau du sternum, mâchoires crispées, difficulté à respirer.
La crise de panique se manifeste par une sensation d’étouffement, de ne plus pouvoir respirer, une accélération du rythme cardiaque, une sensation de barre au niveau du diaphragme, la tête qui tourne, des vertiges, des bouffées de chaleur, une tétanie, une sensation de danger, une perte de contrôle de soi…
L’ÉPUISEMENT ÉMOTIONNEL ET PHYSIQUE est produit par un stress chronique. Pourquoi des personnes vivent plus de stress que d’autres et ccrtaines attitudes (perfectionnisme) accentue l’épuisement émotionnel ? Nous ne savons pas. Ce que nous savons, c'est que la faible estime de soi est un facteur déterminant. Et surtout certains contextes de vie, comme de lourdes responsabilités familiales ou encore la solitude, peuvent mettre en péril l'équilibre de vie.
Peu importe les sources de stress, il se produit un déséquilibre entre la pression subie et les ressources (intérieures et extérieures, perçues ou réelles) dont on dispose pour l’affronter. Certaines personnes peuvent vivre de l’anxiété, souffrir de troubles de l’alimentation, avoir des problèmes de toxicomanie ou, à l’extrême, des pensées suicidaires.
Il y a deux types de stress.
1- Le stress aigu.
C'est le stress de situation de combat pour contrer une menace. Nous en ressentons les effets immédiats :
- accélération du rythme cardiaque,
- respiration plus saccadée,
- transpiration abondante,
- nausées,
- raideurs musculaires, voire douleurs musculaires.
Le niveau de stress dépendra alors de son intensité, mais il disparaîtra une fois le danger écarté ;ainsi à l’organisme un retour à la normale.
2- Le stress chronique.
Quand des situations anxiogènes s’installent dans le quotidien, notre corps vit continuellement sur un mode de défense. Les conséquences du stress peuvent alors être compliquées pour le corps :
- Les maladies cardiovasculaires : stressé, notre cœur bat plus rapidement pour alimenter nos muscles en oxygène pour leur donner de l’énergie. Pour anticiper à une éventuelle blessure, le sang va s’épaissir, ce qui peut provoquer en conséquence du stress des problèmes de cœur et des accidents cérébraux.
- Les problèmes de peau : les vaisseaux sanguins superficiels préférant diriger le sang vers les muscles plutôt que vers la peau, l'épiderme est moins bien nourri et aura tendance à rougir, ou au contraire pâlir, ainsi qu’à vieillir prématurément.
Des maladies de peau comme le psoriasis ou l’urticaire, l’acné, l’eczéma peuvent apparaître.
- Les problèmes capillaires : l’afflux sanguin alimentant moins notre chevelure en période de stress. La croissance de nos cheveux se voit ralentie, voire entraîne leur chute.
Le cuir chevelu peut être touché. Il peut démanger, être douloureux et provoquer l’apparition de pellicules.
- Un système immunitaire affaibli : si notre organisme est trop occupé à combattre une menace immédiate provoquée par le stress chronique, il est moins vigilant aux infections.
- Les problèmes digestifs : occupé à contrer le danger transmis par le stress, l'organisme ralentit et dérègle l’activité intestinale, et n’assimile plus correctement la nourriture : ballonnements, brûlures d’estomac, remontées acides, ulcère gastroduodénal, syndrome du côlon irritable et, évidemment, constipation, diarrhée et indigestion... peuvent apparaître.
- La prise de poids : durant les moments de stress, nous avons tendance à avaler vite la nourriture et/ou de manger déséquilibré. De plus, le cortisol, hormone du stress, envoie un signal de faim à notre cerveau : notre organisme a besoin de nourriture pour se remettre d’une « agression ».
- Les problèmes de sommeil : le soir, nous ruminons notre journée et anticipons négativement celle du lendemain. De plus, fatigués, nous faisons moins bien face à l’anxiété, qui va alors peu un peu s’installer.
- La perte de mémoire : le cortisol sdétruit les cellules nerveuses de l'hypocampe. Notre concentration et notre manque de jugement nous font donc défaut quand nous sommes au bord de la crise de nerfs.
- Le manque de libido : le stress atteint l'hypothalamus, une autre partie du cerveau, alors notre production d'hormones sexuelles se voit ralentie.
- Le système reproductif : Chez les femmes, le stress peut grandement influer sur les symptômes liés aux menstruations, les rendant irrégulières ou douloureuses, ainsi qu’à la ménopause, en accentuant les bouffées de chaleur, par exemple. Les hommes voient les conséquences de ce stress à travers des problèmes d’érection, et même leur production de spermatozoïdes peut diminuer.
Des petites voix internes nous influencent et peuvent nous mettre la pression : ces messages, au nombre de cinq, sont hérités de notre éducation et enregistrés dans notre inconscient. Quand ce petites voix sont fortes, cela nous met en pression et peut engendrer beaucoup de stress.
Le « sois parfait » est perfectionniste, exigeant, assez tourné vers les détails. Faire une erreur équivaut à risquer des conséquences catastrophiques selon lui. Ce message est hérité de discours du type: “tu peux mieux faire”
Le « fais plaisir » veut être aimé et craint de décevoir ; pour cela, il recherche l’approbation, ne sait pas dire non. Il va, à cause de cela, se laisser envahir par les autres. Ce schéma s’est construit en entendant des phrases du type : “fais plaisir à ta mère”, “tu me fais de la peine”, “sois gentil, je suis fatigué”
Le « Sois fort » pense qu’il doit se débrouiller seul et évite de montrer ses sentiments car montrer des émotions équivaut à se montrer faible. C’est en entendant des phrases du style : « il faut être courageux », « ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts », « on ne va pas se plaindre, il y a bien plus malheureux » qu’il a développé ce message contraignant.
Le « dépêche-toi » se montre souvent agité et impatient ; il s’ennuie facilement et préfère la rapidité à la qualité. Il s’est développé en entendant des phrases telles que « dépêche-toi » « arrête de traîner », « tu es trop lent ».
Le « fais des efforts » pense que toute réussite passe par des tâches pénibles. Il se retrouve donc souvent à compliquer les choses. C’est en entendant des discours comme « donne-toi un peu de mal », « à vaincre sans effort on triomphe sans gloire » qu’on développe un « fais des efforts ».
La sophrologie, à l'aide des techniques de relaxation et des exercices de respiration, aide à lâcher prise et à se détendre avant le coucher.
En apaisant les angoisses, l’hypnose permet de retrouver un sommeil réparateur, la en quelques séances.
Ralentissement du temps de réaction motrice ;
Difficulté de concentration et manque d'attention ;
Fatigue ;
Troubles de l'humeur, irritabilité ;
Désorientation, troubles de la mémoire ;
Perte d'attention, d'efficacité, de motivation ;
Fragilité émotionnelle, irritabilité ;
Risque de dépression ;
Diminution des défenses contre les infections ;
Métabolisme perturbé : risque d'obésité, de diabète... ;
Inconfort physique, douleurs .