Essentielles à notre survie ; les émotions sont toujours là pour une raison précise et nous devons nous demander ce qu’elles attendent de nous.
es émotions peuvent parfois nous déborder et avoir un impact négatif sur notre vie et celle des autres, de même que sur notre santé. Les personnes qui développent des troubles émotionnels se caractérisent par le fait qu'elles ne peuvent ou ne parviennent pas à réguler leurs émotions. Cette situation crée de l'angoisse avec le temps, jusqu’à donner forme à un type de vulnérabilité. Tout échappe à leur contrôle.
Les émotions que nous ne régulons pas aujourd’hui peuvent déborder demain. Si cette situation devient chronique, des troubles comme l’anxiété généralisée et la dépression peuvent apparaître.
On dénombre 6 émotions fondamentales : la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût. Elles servent de matériau de base à l'élaboration d'autres émotions dites secondaires.
La joie est liée à la satisfaction d'un désir, la réussite d'un projet important à nos yeux. C'est un état de satisfaction et de bien-être qui se manifeste par de la gaîté et de la bonne humeur. Elle accroît notre énergie, la motivation et la confiance en soi.
La colère est une réaction de protection. Elle résulte d'une frustration, d'un sentiment d'injustice, de la rencontre d'un obstacle, voire de l'atteinte à son intégrité physique ou psychologique.
La peur est une émotion d'anticipation. Elle est utile lorsqu'elle nous informe d'un danger, d'une menace potentielle ou réelle car elle nous prépare à fuir, ou à agir. Elle peut être également liée à une appréhension, elle peut alors s'avérer stimulante ou bloquante.
La tristesse est liée à une perte, une déception, un sentiment d'impuissance, un souhait insatisfait. Elle se caractérise par une baisse d'énergie, de la motivation.
La surprise est provoquée par un événement inattendu, soudain, en lien avec un changement imminent ou par une révélation allant à l'encontre de notre perception, de nos représentations. Elle est généralement brève, puis s'estompe ou laisse place à une autre émotion.
Le dégoût correspond à un rejet, une aversion physique ou psychologique envers un objet (nourriture...) ou une personne, perçus comme nuisibles.
Les séances de sophrologie pourront permettre de restaurer progressivement des « intérêts » ou des « valeurs », par :
la « simple » présence au corps, à travers la respiration
la prise de conscience des 5 sens, la projection dans des valeurs positives
la rencontre du corps et de l’esprit (Pourquoi je respire ?/Pour quoi je respire?)
la re-découverte de valeurs existentielles : bienveillance à son égard, santé et harmonie, altruisme, gratitude…
L'hypnose modifiera un comportement parce que le patient considère que ce dernier ne correspond pas à sa nature réelle.
L’addiction n’est pas une maladie mais un dysfonctionnement dans le comportement. Les comportements addictifs ruinent la santé physique et/ou mentale.
Les troubles addictifs regroupent l’alcoolisme, les toxicomanies, le tabagisme et les addictions comportementales (la dépendance alimentaire, la dépendance au jeu, la dépendance sexuelle).
On peut distinguer la dépendance et l’abus d’une substance :
ABUS : Utilisation répétée d’une substance ou d’un comportement conduisant à
l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison OU
une mise en danger physique OU
des problèmes judiciaires OU
des problème interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents.
DEPENDANCE : Ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques, survenant à la suite d’une consommation répétée d’une substance psychoactive, associés à
un désir puissant de prendre la substance ;
une difficulté à contrôler la consommation ;
une poursuite de la consommation malgré les conséquences nocives ;
un désinvestissement progressif des autres activités et obligations, au profit de cette substance ;
une tolérance accrue et parfois un syndrome de sevrage physique.
L’installation d’une addiction implique au moins trois mécaniques :
Une augmentation de la motivation à consommer (recherche de plaisir),
Un état émotionnel négatif (recherche d’un soulagement),
Une diminution de la capacité à se contrôler (perte de contrôle de la consommation).
Peu à peu, l’organisme devient insensible à la substance et le consommateur doit accroître les doses pour obtenir le même effet de plaisir.
La diversité des troubles nécessite des réponses variées et une prise en charge multidisciplinaire, notamment dans les formes les plus graves d’addictions.
Dans la quasi totalité des cas, la personne en proie à une addiction cessera sa conduite addictive au profit, uniquement, d’une valeur ou d’un intérêt supérieurs… et très rarement, voire jamais, pour une peur (la maladie, la mort, les conditions matérielles…), ou pour une valeur inférieure voire pour une valeur inexistante.
Le poids est un paramètre prépondérant de l’image que nous renvoyons, et que nous renvoie le miroir. Cette confrontation d’images nécessite souvent de devoir se réconcilier avec son corps, en renouant le lien que l’on a perdu avec lui au fil du temps. La sophrologie et l'hypnose va vous réconcilier avec votre corps et votre histoire tout en travaillant sur les comportements alimentaires.
La prise de poids peut avoir de multiples origines (un dysfonctionnement physiologique, de mauvaises habitudes, des chocs émotionnels…) Consulter votre médecin pour vérifier que votre problème de poids n’est pas dû à un dysfonctionnement physiologique.
Les épreuves professionnels et/ou personnlles nous font adopter des comportements pour nous apaiser, nous rassurer ; manger, grignoter est le premier de ses comportements. Une angoisse, un coup de stress, un choc émotionnel ; la nourriture devient notre réconfort.
Le concept d’addiction à la nourriture met en évidence des similarités entre les processus de prise alimentaire et les comportements addictifs. Ainsi certains aliments (notamment ceux riches en sucre et/ou en graisses) créent une addiction à la nourriture. Ainsi la nourriture devient soit :
Une récompense. L’aliment riche en sucre, en graisse est bon gustativement . Le sentiment de récompense est alors d’autant plus ressenti. Ce ressenti est d'autant plus amplifié si dans notre enfance, on nous récompensait avec des sucreries.
Un sentiment de plaisir. Une consommation d’aliments gras ou sucrés crée le plaisir. On peut rechercher ce plaisir pour combler le non plaisir de sa vie.
La santé mentale et les comportements alimentaires sont fortement liés. Le stress et les pensées négatives sont à l’origine d’irritabilité, de fatigue et dirigent souvent vers des envies de manger compulsives. Notre humeur influence notre manière de manger. Qui n'a pas eu une envie d’aliments réconfortants lorsque le moral est en berne ? Si vous vous réfugiez dans la nourriture pour compenser votre mal-être, vous serez probablement victimes de « kilos émotionnels ». Le mal-être peut provenir d’une histoire personnelle, voire de souffrances enfouies. Le corps est alors le porte-voix, conscient ou non, de nos émotions.